Pour Pierre Hartmann, professeur émérite de l’Université de Strasbourg, la langue est notre bien le plus précieux. Or, il prouve dans ce livre qu’en un demi-siècle la langue française s’est considérablement dégradée. Il souligne que l’appauvrissement du vocabulaire, l’effondrement de la syntaxe et la quasi-disparition de son riche système temporel vont de pair avec une simplification de la pensée propice au déploiement d’idéologies délétères, souvent importées des États-Unis via les réseaux prétendument sociaux. Il montre comment la néo-contestation woke cherche à nous imposer une vision falsifiée du monde et de son histoire, en rupture avec les principes humanistes et les luttes menées dans le passé.
Interview vidéo avec l’auteur sur quelques points essentiels de son livre (l’écriture inclusive et le théatre de Strasbourg) et interview audio sur son chapitre sur Annie Ernaux)



